mercredi 30 juillet 2014

L'enfance à l'école. L'école accueille t'elle suffisamment la différence? L'institutrice est elle toujours respectueuse de l'enfant de son intimité et de ses besoins? Que deviennent ces enfants en souffrance dans le système?


"la nuit tous les chats sont gris"...Je trouve que la nuit bien au contraire tout se dévoile, rien ne se cache. Tout devient clair. Les démons du passé resurgissent, les êtres oubliés apparaissent. On ne se mélange plus aux autres, à l'autre. Nous sommes seuls. la nuit nous sommes colorés de vérité.




lundi 28 juillet 2014

"Nous sommes rois et reines de nos maisons" Où est le roi? Suis je donc la seule à régner dans ce lieu? L'expression totale me condamne à une forme de solitude. Mes mots sur les murs ne laissent pas la place au roi d'avoir ses propres mots. En tout cas c'est ce que j'imagine et pourtant je n'arrive pas à m'empêcher de les écrire, de dessiner partout. Pourquoi avons nous si peur de la solitude? Elle nous ramène à notre propre vulnérabilité, à notre mort et au silence. Ces mots empêchent le silence. Un jour je partirai de cette maison et je n'aurai plus besoin de mots sur les murs pour combler le vide.



Photo Eric Demelis
photo Catherine Roelant Beyer

dimanche 27 juillet 2014

On pense parfois que les larmes viennent de nos événements présents.
Des larmes pour évacuer, des larmes pour comprendre, des larmes pour enlever chaque fausse croyance. On rêve de celui ou celle qui viendra nous sauver, celui qui nous donnera une vie"normale", la vie nous amènera autant de larmes que nécessaire pour comprendre notre chemin et non celui rêvé ou imposé. (Photos Nancy Van reeth)





La chambre des questions

samedi 26 juillet 2014

Les portes( Photos Pascale Debroux), fermées, ouvertes. Petit geste anodin, quotidien. La mienne s'ouvre avec le vent. Enfin s'ouvrait avec le vent. Je perdais les clefs. J'ai décidé de la fermer, car si la maison, elle, ne s'écroule pas d'être seule la porte ouverte, c'est moi qui à force pourrait chuter par mon manque de barrières.



Les parquets de la maison grincent, pour que l'on baisse la tête et que notre attention se pose sur eux..




Photo Xavier Pique

Photo Xavier Pique

Photo Xavier Pique
Quelques photos de Martial Rossignol, photographe de Arras, de passage à Verveine.






vendredi 25 juillet 2014

Je parlais de l'argent avec une amie et avec une sincère légèreté j'ai lancé que je me moquais de lui et du matériel. Quelques jours plus tard la banquière m'appelle pour bloquer mon compte et les appareils ménagers tombent en panne l'un après l'autre, je perds l'amour. J'ai compris que la vie essayait de me montrer l'importance du matériel, que l'amour n"est pas l'unique nourriture terrestre et que je peux même mourir si je ne vis que de ça . J'ai donc fait une petite prière pour l'argent, lui demandant pardon et je lui assure que je l'aime et avec lui je pourrai partager avec ceux qui me sont chers. Verveine,  des mots pour ne pas oublier le respect de chaque chose, de chaque être.


Si je ne suis pas une bonne mère pour moi même, est ce que je peux l'être pour eux. Je n'ai jamais eu de mots blessants contre mes enfants, mais beaucoup contre moi même. Je les aime mais tant que je ne me donne pas un minimum d'amour cela sera minime. Ils ont besoin de lumière. Je la trouve petit à petit par mon travail et bientôt verveine ne sera plus qu'un petit nid douillet où revenir de temps en temps et non un utérus géant dont il est difficile de s'extirper. Aimer n'est pas suffisant, prendre soin de soi est un petit début. La villa c'est cette recherche de lumière.





jeudi 24 juillet 2014

Mes Tapisseries, comme les poupées jettent un sort ou en tout cas conjurent le mauvais sort. Beaucoup sont parties à Lyon et à Grenoble pour les expositions à "L'art partagé' et  la galerie" Le cœur au ventre". Je me dépêche donc d'en faire d'autres rapidement car sans elles le monde devient insupportable.
Photo de la Fotogresse.





 L’au-delà,  les cœurs, le temps qui passe, la remise en question sur nos schémas de survie, tous se côtoient sur les murs dans un désordre qui laisse ces interrogations venir à nous "l'air de rien".L'idée de notre fin possible à tout moment donne au quotidien une saveur particulière.
La fin, le vide inévitable...... J'ai essayé jusqu'ici de le combler par l'amoureux. C'est pour cela que l'amour danse aussi confortablement avec la mort sur les murs.